AGROALIMENTAIRE Coop de France remonte au créneau
Coop de France dénonce des négociations commerciales avec la grande distribution toujours ancrées dans une spirale négative.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Le second rendez-vous annuel de la section agroalimentaire de Coop de France, lors du Sia, repointe du doigt l'immobilisme du mode de fonctionnement des acheteurs de la grande distribution, lors des dernières négociations commerciales. La création de valeur tant réclamée n'est pas au rendez-vous, les enseignes restant ancrées dans un schéma déflationniste.
Remise à plat de la législation
Les négociateurs dans les box font toujours une « fixette » sur les prix, refusant d'intégrer la hausse des cours des produits agricoles comme le lait, demandant plus d'efforts promotionnels, faisant pression sur la logistique avec des pénalités... « Les pratiques abusives se poursuivent », constatent amèrement Pascal Viné, délégué général de Coop de France, Dominique Chargé et Rachel Blumel, président et directrice du pôle agroalimentaire de la fédération. Ils souhaitent une remise à plat de la législation commerciale, qui a vu le vote de sept lois en vingt ans, avec un tout autre paradigme, basé sur la création de valeur. Toutefois, certains signes positifs sont à relever, telles les matinées de la distribution faisant se rencontrer coops et enseignes, les initiatives de certaines GMS cherchant à travailler plus en partenariat. Le hic se situe lors des négociations, en lien sans doute avec le mode de rémunération des acheteurs.
H. L.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :